Je monte l’escalier qui va me mener vers celle avec qui j’échange par e-mail depuis une semaine et qui nourrit beaucoup de mes fantasmes. Premier contact par la voix pour passer la porte cochère et déjà j’entends une grande sensualité au téléphone. Elle m’ouvre et déjà sa présence m’impressionne.
Maitresse aXelle m’ordonne de me déshabiller et s’approche de moi pour ressentir mes sensations. Elle pose sa main sur ma poitrine et constate que mon cœur bat la chamade. J’ai la bouche sèche, je ne sais pas si j’ai le droit de la regarder dans les yeux. Je baisse le regard par respect. Déjà je comprends son emprise et la soumission qui m’attend.
Comme c’est notre première séance, Maitresse aXelle me donne les règles et m’explique le safe word. Tout d’un coup, c’est parti : Plus aucun mot n’a le droit de sortir de ma bouche. J’ai de la chance, je garde la vue pour cette séance.
1er ordre : « A GENOUX, tous tes orifices ouverts ».
Elle me palpe, me caresse, me fesse et constate que je ne suis pas propre comme elle l’attendait. Première punition : une séance de fessées bien placées sur ses genoux. Je m’en veux de ne pas être à la hauteur et en même temps je savoure cette punition. Puis, je retourne à genoux et je lui embrasse les pieds. Je suis dans ma position de soumis, un être inférieur à sa grandeur. Je prends du plaisir sous ses ordres.
Direction maintenant la Croix de Saint André où elle va avoir l’embarras du choix pour tester son sadisme. Les mains attachées, les jambes écartées, j’ai droit à une séance de martinet. Dans ma liste des possibles, j’avais précisé aucune trace en partant et le fait de voir ce martinet, je m’inquiète du résultat. En même temps, j’ai très envie d’y goûter. C’est parti pour 36 coups de martinets sur mon ventre, mes jambes, mes épaules, mon sexe, mon torse. Je compte en prenant garde de ne pas rater un coup. Maitresse aXelle regarde ma peau pour voir si je marque et comment je réagis à ses coups. Ma peau semble lui convenir car un second martinet plus fort va servir pour les coups suivants. Je compte chaque aller-retour et ma voix s’adapte naturellement à la puissance reçue. Que c’est bon de se faire traiter de la sorte car je sais que je suis en sécurité. Pour la dernière vague, elle sort un objet asiatique en crin de cheval. Les coups sont plus secs, plus vifs. Je compte mais je me trompe sur la dernière dizaine. 1er avertissement. Elle recommence et je me trompe de chiffre de départ. ATTENTION ! Je ne sais plus où j’en suis et je me trompe encore. Elle sourit devant mon côté enfant qui se trompe devant sa maitresse lors de la leçon de maths.
Je me sens très bien et en même temps je crains sa future réaction. Maitresse aXelle me met en confiance et je ne doute pas qu’elle est la domina qui saura m’éduquer et faire de moi un bon soumis.
Il semble que je sois un bon soumis car nous passons à un autre supplice qui sera fatal me prévient-elle. Maitresse aXelle sort un accessoire très moche et démarre une séance de milking en plaçant un cockring fait avec une ficelle de cuisine. Mon sexe est dur, gonflé à bloc et elle alterne masturbation, introduction de ses doigts dans mon cul et pinces sur mes tétons. Son appareil sur mon gland est divin, je ne sais plus où donner de la tête, je n’écoute plus ma raison mais plutôt mon corps et je cherche à savoir si c’est la douleur sur mes tétons quand elle tire avec sa bouche sur la chaine qui relie les deux pinces ou la masturbation ou les doigts dans mon orifice anal qui me donne le plus de plaisir. En fait, c’est tout cela à la fois. Maitresse aXelle me fait comprendre qu’elle ne me prendra pas le cul aujourd’hui mais qu’elle en train de prendre possession de ma tête et qu’elle me rend dépendant pour faire de moi une vraie petite chienne, une bonne salope. La petite pute au fond de moi ne demande qu’à se révéler. Je suis heureux de subir son éducation. Nous passons plusieurs étapes sur ce sévice mais la 4ème fut difficile à tenir. Je sens l’excitation venir et tout d’un coup je lâche la phrase qu’il ne faut pas : « s’il te plait ». Maitresse aXelle cesse de me masturber, je tente de me contenir car je n’ai pas le droit de jouir sans son autorisation. Malheureusement j’échoue et je me répands sur le parquet de manière minable. Je me fais réprimander car je n’ai pas respecté la consigne et je l’ai tutoyé. Elle ne se rappelle pas si j’accepte de lécher mon sperme. J’ai déjà goûté mes éjaculations mais je ne cours pas après. Je redoute qu’elle me demande de le faire et en même temps je le mérite car je n’ai pas été à la hauteur. Je me sens minable et je m’en veux. Maitresse aXelle me demande de nettoyer avec du sopalin et me demande ensuite de m’allonger sur le canapé. Elle me bande les yeux et me dit que je vais être puni pour cet affront. Je sens comme une odeur d’éther et ensuite comme si une lame courait le long de mon corps depuis mes tétons jusqu’à mon sexe. J’imagine tous les supplices possibles et je suis entre le stress du fait que je ne vois rien et le plaisir car la punition est méritée. La roulette a fait son effet avec les yeux bandés. Puis elle pose sur mon corps une serviette chaude sur mon corps. Maitresse aXelle m’enlève le bandeau et me demande de ne pas ouvrir les yeux. Elle prend soin de son soumis et j’ouvre légèrement un œil par reflexe. Ouf, elle ne l’a pas remarqué, je le referme vite. Ensuite, elle m’autorise à rouvrir mes yeux, elle se tient sur le dossier du canapé, jambes écartées. Je n’ose pas regarder son sexe car elle ne m’a pas autorisé à le faire. Elle ne me l’a pas interdit non plus. Dans le doute, je m’abstiens.
Son regard est envoutant, il me transmet de multiples sensations entre l’admiration, la crainte, la sensualité et l’autorité. Elle s’installe sur mon sexe qui est sous une couverture. Maitresse aXelle m’excite, me chauffe et prends son pied à me faire subir ce jeu d’excitation sans que je ne puisse rien faire. Elle me pose la question si je préfère ça ou les martinets. J’adore les deux mais il faut choisir et je réponds le martinet. Puis je dois me mettre à genoux, à ses pieds.
JAMBES ECARTEES !
J’ai oublié que chaque orifice doit être ouvert. Je continue de lui embrasser les pieds qui sont dans des talons hauts. Elle est magnifique. J’ai le droit de me relever, c’est la fin de la séance. Dans ma tête je me dis « déjà ? » Et oui, c’est passé si vite. Je retourne m’habiller pendant que maitresse aXelle note mes écarts pour la prochaine séance. Avec toutes les fautes que j’ai commises j’écope de 200 coups de martinets pour la prochaine séance. Et c’est mérité. Je ne me rends pas compte si la punition est clémente mais mon instinct de soumis comprend que je risque de prendre cher la prochaine fois si je continue à faire des erreurs. Second chose à retenir, je devrais porter le cockring qu’elle m’a fait porter aujourd’hui pour notre prochaine séance. Le mettre le matin et serrer le nœud un peu plus chaque heure qui approchera de notre rendez-vous. Il faudra aussi que j’envoie une photo prochainement pour montrer à maitresse aXelle que je le porte même s’il n’y a pas de séance. Je ne suis pas un as des nœuds mais je vais faire le maximum pour ne pas la décevoir.
La séance se termine.
Je descends l’escalier et je rejoins la rue qui grouille de parisiens en sortie du vendredi soir. Je suis sur un nuage après ce temps passé dans le donjon de Maitresse aXelle de Sade.
Je me remémore notre séance et constate que j’ai échoué sur ce qu’elle m’a demandé. Tout d’un coup, je me rends compte que mon cerveau vient d’accepter mon statut de soumis. J’aime cette sensation et cette position. Je rêve devenir son esclave sexuel, je deviens dépendant. Que j’ai hâte d’avoir la chance de pouvoir faire une nouvelle séance. Je ferai le maximum pour être à la hauteur car je me rends compte du privilège que j’ai d’être sa nouvelle salope. Mission réussie, j’ai lâché prise !