Je me retrouve dans ma voiture en stationnement moteur arrêté tout à la fois surexcité par le rendez-vous qui m’attend et à la fois angoissée par la peur de l’inconnu !
J’avais eu cette même peur lorsque j’ai décidé de remplir ce fameux questionnaire où je m’y suis repris à plusieurs fois, car il a fait ressortir mes moindres secrets intimes, même ceux restés inavouables jusqu’à ce jour et cela m’a demandé un peu de temps pour les accepter et les afficher !
Une voix intérieure me pousse ou me porte malgré tout à me laisser aller, à laisser prendre forme cette envie irrésistible de rencontrer une personne hors du commun ! Une personne qui saura tout de moi et avec qui je ne pourrais pas tricher au risque d’être immédiatement repéré et peut être sanctionné, une personne qui voudra me dresser pour ses jeux ou pour toute utilité qu’elle jugera utile ou amusante, une personne avec qui je pourrai laisser transparaître ma totale soumission envers elle !
Rechercher une « telle personne » pourrait-il être assimilé à un rêve inaccessible ?
Il me plaît de croire que non et de garder l’espoir, l’espoir que peut être ….cette rencontre aura lieu ce soir.
Il est 16h30, je sors de la voiture et me dirige vers le lieu de rendez-vous, J’arrive devant le numéro indiqué, je lis la liste des noms affichés et là c’est la panique, aucun nom ne correspond à celui que je cherchais ! Me serais-je trompé d’adresse, il est déjà 16h40, je cours jusqu’au carrefour pour vérifier le nom de la rue. Ouf c’est bien la bonne rue, je repars vérifier le N°, c’est le bon également ! Que faire ? J’envoie un SMS pour me faire confirmer l’adresse puis le nom à rechercher et enfin l’heure à laquelle je pourrais appuyer sur le bouton de ………l’inconnue ?
J’obtiens assez rapidement les réponses attendues, me voilà rassuré, je suis à l’heure et au bon endroit !
L’attente me paraît interminable au vu de toutes les questions qui arrivent à nouveau à mon cerveau : que fais-tu là ? Pourquoi as-tu rempli ce questionnaire sans connaitre le destinataire ? Es-tu sûr de ta démarche ?
Une sorte de petite voix intérieure toute calme semble écarter l’ensemble de ces questions et finit par me dire « allez petit soumis » dépêche toi tu es attendu, je regarde ma montre il est 16h59, mon cœur s’emballe, j’accélère le pas pour me rendre devant la grille de l’émouvant ‶Terrier″ !
17h00, j’appuie sur le bouton……..une voix directive mais chaleureuse m’indique de façon précise, sans un mot de trop, comment me rendre jusqu’à sa porte. Je pousse la grille, le souffle court (certainement dû encore à mon émotivité, alors que je la croyais dompté…) j’avance et je m’arrête en plein milieu de la cour !
Que vient de me dire « La Voix » ? A droite ? Non à gauche, quel idiot, concentre-toi, dépêche-toi que diable, oui c’est ça, à gauche, puis je monte les marches, c’est là ! J’appuie sur l’interphone essoufflé et tremblant, la serrure se déclenche j’ouvre la porte et tombe sur un palier avec un rideau et derrière un escalier qui descend (le voilà donc le fameux Terrier)….
« Alors vous venez ? » « Je vous attends ! »
Zut, je commence mal, la peur me tenaille le ventre je descends avec précaution pour ne pas tomber, ce qui serait un comble comme présentation !
Je pousse le rideau et je me retrouve face à Madame aXelle de Sade « Maîtresse », mon cœur bat la chamade, je n’en crois pas mes yeux, même dans mes rêves les plus fous elle ne pouvait exister ! Maîtresse est bien là , de toute beauté, et en plus elle est vêtue d’une magnifique robe de latex de couleur blanche et noire (couleur du damier, un hasard !)
« Approche toi » auquel je m’entends répondre un timide « oui Maîtresse »
« Bonjour Soumilat » je suis aux anges d’entendre mon nom qui résonne dans ma tête au son de la voix de Maîtresse !
Je crois qu’elle ajoute même « j’apprécie ton pseudo soumilat c’est original » C’est la première fois que je reçois un tel compliment et j’en suis très fier à l’instant présent (même si cela n’est pas d’un grand intérêt).
Maîtresse commence à me tourner autour avec une certaine volupté sans rien perdre de son autorité naturelle qui transparait, je suis subjugué et je me sens tout nu devant son regard aussi pénétrant qu’amusé, comme si elle regardait une petite chose qui allait lui servir de jouet ! Je devrais être fier de pouvoir servir une si belle personne, mais à cet instant précis (je ne sais pourquoi) j’ai encore peur et j’en tremble un peu ! Maîtresse s’en aperçoit et s’en amuse « tu trembles, cela me plaît ». La voix ne tremblait nullement mais le ton me sembla rassurant pour me détendre un peu. Le maquillage de Maîtresse était à ravir à la fois très léger avec un superbe rouge à lèvres comme pour en souligner les futurs ordres ou questions qui seront bientôt émises.
Maîtresse me demande si j’ai amené des tenues en latex ? « Non Maîtresse, je n’ai rien amené pour une première fois » (je n’avais pas osé choisir une tenue sans accord préalable au risque de déplaire, je pensais me présenter nu comme pour me dévoiler et m’offrir complètement sans fioriture aucune, mais en l’état présent me retrouvant en fait en costume et chaussette, je ne suis pas sûr que l’image renvoyé soit à mon avantage !
Maîtresse me parle, me sourit, les mots utilisés sont choisis, précis, (la maîtrise de la langue française que j’avais cru déceler lors des quelques échanges écrits est bien présente) il va me falloir être très attentif si je ne veux pas décevoir Maîtresse.
Maîtresse me demande d’approcher à distance du ¾ de sa jambe, car elle est assise sur un tabouret, et d’écarter les jambes pour passer où elle veut et quand elle veut , position qu’elle me demande de bien enregistrer (instant de vrai bonheur que de se tenir physiquement à disposition de sa Maîtresse sans aucun autre lien, que celui de sa propre volonté de soumission).
Je me sens quelque peu ridicule avec mon costume et en plus en chaussettes, maîtresse me regarde d’un air amusé et me communique ces premières consignes.
Les codes couleurs en insistant bien que le rouge pourra également être utilisé par elle-même, j’en reste ému et apeuré (cela me semble la sanction ultime pour le soumis que je pense être) Ensuite sur l’attitude qu’elle attend de moi, une attitude respectueuse mais active, en clair elle ne veut pas d’un légume ! (Il va falloir que je me booste car l’on m’a souvent demandé le contraire) (toute une éducation à faire !)
Maîtresse demande également que je la regarde en permanence sauf si elle demande le contraire. (Rien ne peut lui échapper ainsi sur mes réactions incontrôlées ou incontrôlables) Puis elle me demande de tenir une position sexy ! (Une position sexy ? Une grande première, j’ai l’impression d’être au bord d’un plongeoir , mais sans eau pour la réception !!) Je me tourne et me retourne comment trouver une position sexy en costume et chaussettes (je me rends compte que je manque profondément d’imagination) ! Je sens que Maitresse s’agace cela me bloque encore plus, Je me tourne une nouvelle fois, tant pis je prends position avec la paume des mains ouvertes et le bassin et le sexe en avant ! (Je ne trouve pas ça génial mais j’ai eu peur dans un premier temps de présenter mon postérieur).
Je prends mon courage à ‶deux mains″ et je porte mon regard sur le visage de Maîtresse. Je reste suspendu à ses lèvres (j’aurais quand même pu trouver une position plus sexy et plus respectueuse, quelle cloche !) Mais surprise, elle me sourit et ajoute (je crois) « ce n’est pas mal » ! Je respire à nouveau tout en pensant que je viens de recevoir de Maîtresse son premier acte de bonté, envers le petit soumilat, (car franchement je ne me serais pas donné la moyenne et j’en apprécie d’autant plus son geste magnanime).
Maîtresse continue de jouer avec moi en éveillant tous mes sens et me dévisageant comme pour pénétrer au plus profond de moi, plus de triche possible, mon cerveau est en ébullition, je prends conscience que j’ai perdu tout contrôle, je n’agis plus, mais je réagis. Je réagis au son de la voix, au son d’une seule et unique voix ! Maitresse me demande d’avancer sous une sorte de passerelle et après avoir retiré ma chemise, me prends délicatement mais fermement mes poignets pour les attacher à des bracelets eux-mêmes reliés par une chaîne passant au-dessus d’un tube métallique, ce qui me positionne bras en l’air mais avec une possibilité de faire coulisser la chaîne sur le tube. Je peux donc me déplacer vers l’avant ou l’arrière au gré des besoins de Maîtresse qui s’assoit d’ailleurs sur un tabouret derrière moi et me demande d’approcher.
Je pivote pour aller dans sa direction jusqu’à ce que mes cuisses effleurent ses genoux, je ne peux m’empêcher de regarder Maîtresse, pour profiter de sa magnifique image, puis tel un aimant mes yeux sont attirés vers ses lèvres qui affichent toujours un sourire tantôt provocateur, tantôt d’une tendre douceur, tantôt inquisiteur !
Bien nous allons inspecter d’un peu plus près ce petit soumis, quel dessous as-tu ? (Oh mon dieu je n’avais pas imaginé être déshabillé par Maîtresse, je panique) ceinture et pantalon sont ouverts et descendus à mi-cuisse « ah oui quand même ! ce n’est pas très sexy mais bon ! » Voyons à l’intérieur ah tout de même, je vois que l’on s’est épilé ? « Oui Maîtresse, entièrement rasé pour vous » Bien , cela compense un peu, « je suis désolé Maîtresse, je ferais mieux s’il y a une prochaine fois ! »
« Viens là, plus près », voilà, mon slip est descendu, mon sexe est posé sur la robe en latex qui recouvre les jambes de Maitresse (mais que fait-elle ?) « Nous allons voir si ce petit garçon est propre » (Oh non ! Mon dieu, ce n’est pas possible ?) Une main tient mon sexe, pendant que les doigts de l’autre main me décalottent et que deux de ses doigts frottent le tour de mon sexe (je viens de comprendre et une honte profonde m’envahit, je dois être rouge de honte !) Maîtresse porte alors sa main à son nez (je sens que je vais défaillir, j’ai tellement pensé à arriver à l’heure que j’en ai oublié de me préparer comme il se doit, je n’ai pas su respecter le précepte de base pour un soumis _être toujours propre pour sa Maîtresse et ce, dans les moindres recoins) j’arrive à relever la tête mais ma profonde honte m’a empêché d’entendre les paroles de Maîtresse qui continue à me sourire me présentant ses doigts à mon nez , je balbutie des mots , certainement incohérents, alors pour me donner une certaine contenance, je souris idiotement j’en suis sûr (je me sens en total détresse et comme pour reprendre mon souffle ) je hume cette odeur épouvantable (bien que lavé du matin) et lèche les merveilleux doigts de Maîtresse pour retirer toute cette souillure comme pour présenter amende honorable. Juste au moment où je me rappelais avoir eu aussi honte à l’école communale, j’entends ‶la voix″ qui me dit que si je me comporte comme un petit garçon, c’est que peut être je veux être traité comme un petit garçon ? Je reste sans voix, je suis pris au piège ! Je ne sais quelle image je renvoie, mais intérieurement je suis dans le fond, la honte, le ridicule et la colère contre moi me submerge, alors je me sens à nouveau sourire, cette fois comme ‶l’idiot du village″, mais bon ça détend un peu … Je relève à nouveau les yeux vers Maîtresse qui tout en me regardant, se nettoie les mains avec une lingette comme pour bien me faire sentir (c’est le cas de le dire..) le désagréable résultat de mon inconséquence ! Je me débats pour refaire surface et oublier temporairement cette erreur et voilà que ‶la voix″ me demande de me tourner pour inspecter mon postérieur ! (Alors là il me manque un sifflet pour signifier le hors-jeu doublé d’un carton rouge pour expulsion immédiate, je voudrais ne plus être et pourtant je sens si bien ! Non en fait j’ai envie de crier que ce n’est pas juste, que je n’étais pas au courant, que je ne savais pas !!! Bref c’est la panique et la honte qui me submergent à nouveau).
« Cambre-toi un peu que je regarde » (pour la seconde fois, je voudrais vraiment être ailleurs) je sens un ou deux doigts me pénétrer lentement et tourner à l’intérieur de mon œillet, « hum, hum » ce n’est pas très propre non plus ! je me retourne d’un coup et saute aussitôt sur les merveilleux doigts de Maîtresse pour les lécher. Ils sont par chance moins souillés que je ne le pensais, mais le manque de propreté constaté, reste malgré tout inadmissible !
Maîtresse se nettoie à nouveaux les doigts sans me quitter des yeux , (comme pour marquer en moi, de façon indélébile , cette scène démontrant naturellement quelle est ma place. Situation humiliante et pour autant tout à fait méritée et acceptée, compte tenu des faits.) et me dit d’une voix douce mais audible « si tu es sale, c’est que tu veux peut-être te faire sodomiser par ta Maîtresse ? » je m’entends balbutier des mots incompréhensibles en réponse ou en excuse, puis je souris encore ne pouvant plus me justifier de quoi que ce soit, comme un boxer coincé contre les cordes du ring et n’attendant plus que le coup fatal !
Quel tableau ! Je me retrouve torse nu les mais attachés en l’air, le pantalon et le slip pendant sur mes cuisses, ah il a de l’allure, notre Soumilat !! Oh les cœurs !!
Maîtresse doit s’amuser à me voir quelque peu désemparé elle me sort de ma léthargie et me dit « je me sens d’humeur badine ce soir » « es-tu pressé ? » Maîtresse je ne prends jamais de rendez-vous, ce serait un comble qu’un soumis ne puisse être libre pour sa Maîtresse, je suis à votre entière disposition !
A ce moment précis je jubile, je m’envole, je me vois comme le soumilat des temps modernes ! Je ..
« Connaissez-vous le fil de cuisine ? » car je vais vous attacher avec, vous verrez c'est très amusant et je découvre tout l’intérêt de ‶ficeler″ ainsi son soumis pour que son plaisir se transforme en souffrance.
Maîtresse qui ne saurait manquer à ces devoirs à pris en charge également les petits tétons de soumilat en reliant les pinces à seins et les suspendant sur l’anneau des bracelets avec le fil de cuisine.
Pour que je n’ai aucun doute sur ces affirmations, Maîtresse vient avec grâce et volupté près de moi pour me laisser frotter mon corps (ficelé comme il se doit) contre sa superbe robe en latex. Quelques mouvements suffisent à me faire comprendre toute l’ingéniosité du procédé. Je devrais arrêter mais je ne peux car Maîtresse s’amuse et moi j’en profite pleinement (c’est le mot car 2 jours après je m’en rappellerai encore malgré toute la bienveillance de Maîtresse à la fin de notre séance.
Maîtresse se joue de son petit soumilat entre ses mains pour l’amener sur des tonalités inavouées.
Soumilat ne ressent plus que le plaisir de souffrir, le plaisir d’appartenir, le plaisir d’être possédé, oui c’est fait, Maîtresse est en moi. J’ai le plaisir d’être pour un instant l’Elu, celui que Maîtresse a voulu et a eu, comme si tout avait été écrit dès le début de cette 1ére rencontre.
Puis maîtresse toujours aussi magnanime accepte enfin ma nouvelle demande de délivrance qui ne fera que décupler ma souffrance de plaisir dans cet instant d’abandon de la raison.
Alors comme en fait depuis le début de la soirée, Maîtresse prend totalement en charge le soumis que je suis, en lui retirant chacun de ses liens avec beaucoup de prestance et d’attention, en lui parlant comme pour le rassurer et pour l’encourager.
Puis j’ai droit à un moment magique et inespéré pour un soumis, Maîtresse s’assoit à mes côtés, me recouvre d’une serviette chaude et me parle à nouveau calmement et chaleureusement, mais je ne retiens que le son de cette voix (tant attendu) tellement une sensation de bien être m’a envahi et que je ne veux rompre sous aucun prétexte comme pour reculer le plus possible le moment de cette séparation inévitable. D’autant plus que le fameux code rouge revient de plus en plus dans mes pensées, Maîtresse acceptera-t-elle de me recevoir pour un second examen ou une seconde formation ou est-ce notre première et dernière rencontre ? Je dois être à 50 / 50 ? Peut être, est-elle également en pleine réflexion ???
Le conseil de me rhabiller étant donné par Maîtresse qui me demande également si je veux une boisson ? Une fois prêt à quitter le Terrier et me séparer de Maîtresse, je dirige mes yeux vers le regard de Maîtresse et d’une voix inquiète je me lance « Pourriez-vous me dire, Maîtresse si je suis accepté pour une seconde formation ?
Maîtresse a toujours ce même merveilleux et puissant regard (ce regard qui semble me dire que quoi que je fasse ou que je dise il finira de toute façon par me lire, au plus profond de moi !) et c’est appuyé de ce si motivant sourire qu’elle m’informe avec une pointe d’ironie (je l’avais bien cherché) que je viens d’obtenir le niveau 1 ! Cette réponse me transporte aux anges, (je sauterais presque au cou de Maîtresse pour la couvrir de bisous et la remercier, mais soumilat reprend le dessus et me calme !) Néanmoins je dois transmettre mes ressentis à Maîtresse avant toute demande de rendez-vous. (Ah, je me disais bien aussi que cela était un peu trop simple !) C’est en soumis heureux et détendu que j’aborde le départ du Terrier, je prends congé de Maîtresse très respectueusement, qui me demande néanmoins de venir à notre prochaine rencontre habillé de Latex dans une tenue de présentation ! Voilà qui pour finir me renvoie encore à plein de questions………..Dur, dur d’être un soumis !!! (petite tentative d’humour !)
Terminé le 13 Février 2018
Ressentis établis avec la plus grande objectivité sur l’ensemble de mes ressentis avec toute la sincérité qui me caractérise.
Respectueusement et Latexement vôtre .
Soumilat