Convoqué par ma Maitresse la veille pour le lendemain , comme le prévoit mon contrat d’appartenance , j’annule tout mon programme de la journée pour me présenter à l’heure dite .
Arrivé au Terrier, et une fois nu devant Elle , je lui donne les clés de ma nouvelle cage de chasteté , une CB 600O L . Ma Maitresse m’informe qu’elle a l’intention de me prendre comme modèle pour faire une séance de shibari un peu inhabituelle . Elle me dit qu’Elle cherche à se perfectionner , à faire plus de séances consacrées à cette pratique qu’Elle apprécie beaucoup et va m’utiliser aujourd’hui en suivant un cours sur internet .
Elle me demande alors d’enfiler un catsuit ( dont Elle se dit très fan ) de couleur bleue et me couvrant entièrement le corps ainsi que les mains et la tête .
Me voici donc ainsi habillé, à genoux sur un grand lit posé au sol sous la mezzanine , les bras à l’horizontale dans le dos , attendant que ma Maitresse aille chercher les cordes et démarre son ordinateur pour trouver le cours de shibari .
Très vite , Maitresse s’approche de moi contre mon dos et je sens ses mains enroulant les cordes autour de mes poignets et de mes avant bras . Puis les mêmes cordes s’enroulant cette fois-ci autour de ma poitrine , les nœuds se succédant , m’entravant à chaque fois un peu plus et me retrouvant en dix minutes dans l’impossibilité absolue de bouger cette partie de mon corps .
La sensation des cordes sur la peau et des mains de ma Maitresse effleurant mon épiderme commencent à faire monter en moi un mélange de plaisir , de douceur , d’abandon , de calme ou plutôt d’apaisement intérieur .
Maitresse me demande alors de m’assoir sur le lit . Suivant scrupuleusement les consignes sur internet avec une habileté , une sûreté du geste , une rapidité étonnante , Elle me fait plier la jambe gauche , talon contre cuisse , et commence à nouer une nouvelle corde autour de la cuisse et du mollet m’interdisant immédiatement tout mouvement de mon genou .
Pendant dix minutes , je vois ainsi la corde entourer ma jambe à trois niveaux avec une succession de passage de cordes et de nœuds avec une vitesse et une précision impressionnante .
L’immobilisation grandissante en shibari procure toujours une étrange sensation de don total de son corps ; on pourrait même dire d’abandon de sa propriété car le corps , avant d’être le premier et le plus naturel des instruments de l’homme , est avant tout le premier bien dont il dispose .
Une fois cette séquence terminée , fermement immobilisé en ce qui me concerne , Maitresse lance une corde au dessus d’une des barres juste au dessous de la mezzanine . Elle accroche ma jambe à cette corde en tendant jusqu’à décoller mon pied du lit .
Elle fait de même avec une autre corde passée autour de ma taille et me voici en semi suspension, position dans laquelle Elle me laisse un long moment , dans cet état second , hors du temps et de l’espace mais où l ‘immobilisation si parfaite ne fait ressentir aucune douleur : quelque chose comme le plaisir absolu d’abandon , cet état de transe que je n’atteins que par le BDSM .
Puis , Maitresse m’informe d’un ton très déterminée : « Nous allons jouer !!» .
Que va t elle me réserver dans cette posture ? Depuis longtemps , je ne cherche plus connaissant son imagination sans limite . Et , disons-le , j’adore les surprises .
Je la vois partir et revenir avec un objet qui ressemble à un paddle et une cravache mais ma cagoule de catsuit m’empêche de reconnaître précisément ses objets de torture .
Je comprend alors qu’après la partie « entrave » allait s’ajouter une deuxième partie « douleur » .
Et je sais très vite les parties de mon corps qui vont intéresser ma Maitresse : l’intérieur de mes cuisses , mon sexe encagé et mes fesses , moi soumis lui offrant tout cela sans aucune possibilité d’échapper à son désir .
Et cela commence par des claques comme Maitresse sait les donner et que je connais bien : une main bien ouverte et souple avec un grand mouvement ample qui , en frappant la peau , prend l’exacte courbure du corps et fait un bruit terrible , surtout provoque une douleur si vive et très vite à la limite du supportable . Et s’en suit une demi-heure de coups : de claques , de paddle , de cravache sur cette partie intérieure des cuisses particulièrement sensible .
Une répétition quasiment au même endroit à un rythme d’enfer . La seule chose qui peut me faire supporter cela , c’est que Maitresse alterne chacune des cuisses , parfois les fesses ou le sexe . Cela donne quelques secondes de repos sur les zones meurtries . Il faut ajouter que chaque coup me fait sortir un son entre râle et cris voire pleurs , mais il n’est en aucun cas pour moi question de safeword .
Maitresse , en parfait harmonie avec son soumis , sait exactement rythmer la cadence pour que je ne dépasse pas la limite des mes possibles . Elle commence à me connaître parfaitement .
J’ai essayé , en écrivant ce compte rendu d’évaluer le nombre de coups reçus au total en une demi heure environ juste sur l’intérieur de mes deux cuisses : probablement autour de 300 coups .
Les marques ont disparu en cinq jours mais le souvenir restera infiniment plus longtemps
COMMENTAIRE D'AXELLE DE SADE :
Encore un compte-rendu truffé de fautes d'orthographe ... Maintenon, vous ne vous relisez pas !!