Pour une fois, je n'écris pas ce compte-rendu dans la foulée de notre rdv mais 1 mois plus tard, à froid.
Pour ce 6eme rdv, je vous avais fait part de mon désir de cuisiner pour vous et une de vos amies.
Après quelques échanges sur les goûts culinaires des unes et des autres, je note que les dominatrices sont difficiles à nourrir!!! et que la tendance végétarienne voire vegan est très développée sur cette population.
Vous avez choisi de convier Maîtresse Heike avec qui vous aimez jouer, m'avez vous dit et qui est omnivore.
Le jour J approche et j'angoisse de vous décevoir, que vous n'aimiez pas mes bons petits plats...Vous me rassurez en me disant que le repas n'est pas l'essentiel de notre future entrevue.
Jour J : la journée est chargée car il faut que je finisse les courses, que je prépare la quasi-totalité du repas chez moi en plus de ma journée de travail et notamment les 4 réunions prévues qui vont m'empêcher de me consacrer totalement à vous.
19h15 : tout est prêt, emballé et je prends un taxi pour votre antre.
Comme d'habitude, je suis en avance. Les bras chargés de notre repas, je vous envoie un sms vous prévenant de mon arrivée et vous m'autorisez à attendre devant votre porte plutôt que dans la rue (c'est déjà le couvre-feu).
Mes sacs à mes pieds, j'attends. Un premier voisin me demande ce que je fais là et je réponds que je viens livrer un repas et que vous m'avez dit d'attendre votre arrivée quelques instants. Puis un 2ème voisin me demande la même chose, ça, en l'espace de 5 minutes...On peut dire que vos voisins s'inquiètent pour vous et vous protègent. J'en suis ravi et pas étonné du tout.
20h : vous m'ouvrez et m'invitez à rentrer.
Comme d'habitude, vous êtes magnifique : escarpins, bas, jupe droite (crayon?) un peu stricte, longue mais fendue, brassière transparente rouge et petite veste noire.
Vous m'accompagnez en cuisine où je déballe mes sacs, mets le frais au frigo et allume le four pour la seule cuisson restant à réaliser.
Je me rends à la salle de bain, me douche et redescends, nu comme un ver, un peu déçu que vous n'ayez pas choisi de tenue pour moi...
Arrivé en bas de l'escalier, je découvre Maîtresse Heike : grande, blonde, beauté "froide" à la Ute Lemper, un léger accent allemand qui la rend encore plus sexy.
Elle est parée d'une robe portefeuille qui laisse entrevoir le haut de ses bas et le bas de ses hauts. Elle est magnifiquement maquillée et me jauge du haut de ses chaussures à très haut talon. Elle me tourne autour, m'observe comme un acheteur dans une foire aux bestiaux. Elle ne m'a quand même pas regardé les dents!!!
Je me retrouve donc "nu comme un ver" devant 2 magnifiques dominatrices et me demande bien à quelle sauce, je vais être mangé, alors que je venais dîner!!!
Après le rappel des règles, des safe word et de mes intolérances, vous discutez avec M. Heike de la tenue que je vais enfiler pour vous.
3 couleurs : rouge, blanc et noir. Vous choisissez le rouge et M. Heike le noir, allez savoir pourquoi... Je vous informe que je préfère le noir et vous m'invitez à me taire. Je vous signale que vous ne m'avez pas mis de collier et que, sans celui-ci, je ne me sens pas soumis.
Vous allez chercher un collier (encore un que je n'ai jamais vu, quelle collection!!!) et je me tais.
Finalement, vous m'enfilez une tenue noire : talons hauts, bas noirs, culotte noire et petite nuisette noire. Pour achever le tout, vous avez l'idée de me mettre un tablier de soubrette comme j'ai fait le dîner.
M. Heike envisage de me mettre une perruque et vous revenez avec une immonde perruque maronnasse, cheveux courts sans forme.
Je me suis vu dans le miroir et j'ai eu peur!!! Cela vous fait rire!!!
On frappe à la porte : encore un voisin!!! qui vous informe qu'on a volé votre voiture... M. Heike et moi, nous cachons dans la cuisine, vous filez vous changer et suivez votre voisin.
Je fais donc connaissance avec M. Heike qui continue mon apprentissage de la marche en talons hauts. Finalement, grâce à vous, je ne m'en tire pas trop mal.
Tenue en laisse par M. Heike (j'adore être tenu en laisse!!!!), je débarrasse la table chargée de bouquets offerts pour votre anniversaire, un par un, en talons hauts, avec une marche que je maudis à chaque fois, entre la salle à manger et la cuisine.
Une certaine complicité s'installe entre M. Heike et moi.
Je lance la cuisson des asperges, 15 minutes au four : de magnifiques asperges vertes, les premières asperges du sud-ouest que je suis allé chercher, spécialement pour vous, dans une micro-boutique du 11eme arrondissement.
En bonne soubrette, je nettoie la table.
Vous revenez et finalement, votre voiture n'a pas été volée et il s'agit d'une tentative d'effraction...Je soupçonne vos voisins de prendre divers prétextes pour vous voir (je les comprends!!!).
J'apporte 3 assiettes, 3 verres et couverts sur la table et vous me demandez : pourquoi 3 assiettes?
Je vous regarde, étonné et vous dites que je ne vais pas dîner à votre table : je blêmis et je me dis que tout était trop parfait.
Vous me faites remarquer qu'un soumis ne peut dîner à la même table que vous. Je comprends que vous ne plaisantez pas et que je vais manger dans la cuisine!!!
M. Heike est plus magnanime et propose que je dîne assis par terre, un tabouret en guise de table. Je suis bien entendu d'accord avec cette proposition!!! et M. Heike vous convainc et me fait un clin d'oeil.
J'ouvre le champagne que j'ai apporté pour votre anniversaire et exceptionnellement, vous prenez une coupette.
On débute le repas. J'apporte l'entrée, un guacamole parfumée à la coriandre et bien assaisonné accompagné de grosses crevettes marinées aux gingembre, citron, ail...Je vous ai préparé quelques pickles d'oignons rouges pour agrémenter le tout.
Je vous sers et vous me faites remarquer que le service laisse à désirer...
Je sers donc M. Heike par la droite, à la française même si j'évite les déplacements en talons hauts et chargé d'assiette!!!
Vous faites remarquer que je sers M. Heike mieux que vous et je rétorque qu'elle me traite mieux que vous...
M. Heike me félicite pour ma cuisine, elle.
Je me hâte de manger par terre...pour pouvoir débarrasser et apporter la suite du repas.
Je débarrasse votre assiette, par la gauche volontairement, pour vous provoquer et continuer notre jeu.
Je débarrasse l'assiette de M. Heike, par la droite, et avec toute l'attention que je lui porte.
Cela vous agace et me ravit.
Je continue le service : toasts chinois aux crevettes, coriandre, épices et sésame, accompagnés des fameuses asperges, parmesan et noisettes concassées par mes soins.
Je vous sers le plus mal possible, ce qui fait rire M. Heike et vous énerve. Je souris et cela vous agace encore plus. M. Heike me lance un regard complice
Je me frotte à M. Heike en la servant et elle sourit. Vous souriez jaune.
Vous faîtes une scène à M. Heike sur le fait qu'elle est trop gentille avec moi et réciproquement.
M. Heike me défend et vous dites que vous êtes jalouse...quoi de plus merveilleux pour moi.
Je me délecte de cette scène et je souris béatement...
Je ne sais plus trop comment se fait la transition, mais je me retrouve attaché, au crochet du plancher de la mezzanine.
M.Heike et vous, me tournez autour, me cravachant de-ci de-là, vous frottant à moi lascivement.
Soudain, vous avez chaud et vous ôtez votre jupe et votre veste : vous et vos dessous sont magnifiques et provoque une érection.
Erection entretenue par le streap-tease de M. Heike qui dévoile son soutien gorge ouvert et sophistiqué ainsi qu'une culotte porte-jarretelle en latex.
Sur ce, vous interrogez M. Heike sur la marque de sa tenue en latex et vous échangez sur vos marques préférées : un peu surréaliste cette scène où je suis attaché et où vous discutez mode!!!!
Vous donnez des petits coups de cravache sur mon sexe durci et j'aime ça. Pendant ce temps, M. Heike me cravache le cul avec douceur.
Vous continuez de vous frotter, chacune essayant d'être plus sexy que l'autre.
Soudain, le rêve cesse.
M. Heike et vous, vous embrassez langoureusement en me replaçant dans ma condition de soumis : fini le jeu de la séduction!!!
Je m'effondre. Alors que j'étais proche de l'extase, mon mal de pieds me rattrape, les liens me serrent...
Vous me détachez et je vous demande d'enlever mes chaussures : vous acceptez.
Vous dites que c'est l'heure du dessert.
Vous vous installez à table et je prends la mousse au chocolat dans le frigo. Vous vous rapprochez de M. Heike et l'enlacez avec vos jambes, vos bras. Vous l'embrassez.
Service à droite et je me glisse donc entre vous, avec provocation. Vous riez et vous dites à M. Heike que je ne suis pas un bon soumis mais que j'ai de l'humour!!!
On commence la mousse au chocolat et je me retrouve allongé sur la table...
La séance Sploching peut commencer.
Vous m'enduisez le sexe de mousse au chocolat qui constitue un plutôt bon lubrifiant et vous me caressez avec vos pieds, avec vos mains.
Vous me nourrissez avec vos doigts. Je vous lèche le ventre. J'ai l'impression d'en avoir partout.
M. Heike, s'assoit alors sur mon visage, le latex frotte mon nez, ma bouche...et M. Heike prend une cuillère de mousse au chocolat et la glisse entre elle et ma bouche. Je lèche la cuillère, puis sa culotte, puis sa cuisse.
Combien ai-je manger de cuillères ainsi pendant que vous vous occupiez de mon sexe? Je ne sais pas mais la tête me tourne et je crie STOP.
Puis je me ressaisis et je dis ROUGE.
J'étais au bord de l'éjaculation et je n'ai pas voulu souillé cette scène, vous salir avec mon sperme alors que nous étions déjà plus que sales, enduits de mousse au chocolat : encore quelques progrès pour oublier cette satanée éducation judéo-chrétienne et arriver au lâcher-prise dont je rêve.
Je reste allongé sur la table, à me remettre de mes émotions.
Vous prenez soin de moi avec tendresse et la séance prend fin.
Douche, nettoyage de notre aire de jeu, papotage, taxi.
Retour sur terre.
COMMENTAIRE D'AXELLE DE SADE
Qu'est-ce que nous avons ri, Maitresse Heike et moi lorsque nous avons pris connaissance du scénario de N163 : je devais prendre ombrage de la relation qu'il commençait à tisser avec Heike, une très chère amie dominatrice que j'avais conviée pour ce rendez-vous. Il voulait être l'objet d'une crise de jalousie. Très bien, nous allions entrer dans son jeu, toutefois, en rajoutant quelques épices à la sauce, un twist sera opéré, le transformant en dindon de la farce...
Autre épice rajoutant du piquant à un plat qui se mange froid : ne pas l'autoriser à diner à table avec nous. Je me souviendrais toujours de son petit regard, presque larmoyant lorsque je lui ai annoncé la nouvelle. Heike et moi avons même pensé qu'il allait mettre au fin au jeu, tellement il semblait déçu. Mais enfin, un soumis devrait savoir qu'il n'a pas même droit de cité qu'une dominatrice !
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